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06/05/2017
"Nobody knows" en 2004 m'avait vraiment marqué, "Tel père, tel fils" m'avait intéressé et "Après la tempête", sélectionné à Cannes en 2016 et qui aura mis plus d'un an à arriver sur nos écrans, m'aura ennuyé au plus haut point. L'histoire de ce couple séparé qui va revivre sous le même toit le temps d'un typhon est l'occasion d'avoir un n-ième portrait d'écrivain qui cherche sa voie en même temps qu'il cherche à donner un sens à sa vie.

Trois générations se croisent : la grand-mère paternelle, son fils et sa belle fille et leur gamin. Si la première n'avait pas été de la partie, je ne suis pas sur que j'aurais tenu jusqu'à la fin de cet interminable film qui étire les deux heures qui séparent ses deux génériques. Entre temps, le portrait de cet homme dont le comportement ressemble plus à celui d'un enfant qu'à un adulte responsable est censé sublimer le "loser magnifique" mais je n'ai pas du tout été sensible à cette proposition.

Bref, je n'attendais rien de ce film et ça m'apprendra d'aller au cinéma uniquement sur le nom d'un réalisateur... Cela donne parfois d'excellentes surprises et, souvent, des interrogations métaphysiques sur le thème "quand est-ce que j'arrête d'utiliser à tort et à travers ma carte de ciné illimité ?!? " :-p Promis demain j'arrête !
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